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Consoles de contrôle lumière

Work LightShark LS-1
Eight DMX universes, 4096 fixtures, 10 playback faders
1.875,00 €
Au produit
Eurolite EASY Show
DMX controller for over 200 fixtures
216,80 €
Au produit
Lumenradio MoonLite
Configurable as transmitter or receiver
532,00 €
Au produit
Eurolite DMX Split 6 voies
A 6-fold DMX-splitter for rack-mounting
127,00 €
Au produit

Tout savoir sur le contrôle d’éclairage

En sonorisation et événementiel, il est difficile d’imaginer une mise en scène réussie sans un concept d’éclairage bien pensé. Avec des éclairages LED modernes et des effets de plus en plus sophistiqués, il devient essentiel de garder une vue d’ensemble sur la lumière de scène. Un pilotage professionnel est donc indispensable pour éclairer au mieux la scène ou la piste de danse. Pour mettre en valeur projecteurs et effets actuels, on les contrôle via la technologie DMX.

Pourquoi utiliser un contrôleur DMX ?

Quiconque a déjà vu une console d’éclairage remarquera qu’elle ressemble à une console de mixage audio. Sur une solution de contrôle d’éclairage professionnelle, on retrouve aussi des boutons et des faders. Pourtant, “mixer” la lumière ne se résume pas à l’intensité (luminosité / variation). Le déroulé temporel d’une scène lumineuse compte tout autant. Le bon timing est déterminant : d’où l’intérêt de programmes de show préenregistrés, à condition que la musique et l’action sur scène soient parfaitement synchronisées.

Image produit : Eurolite DMX Move Control 512 console d’éclairage DMX
Cette console permet de piloter des lyres, des scanners et des projecteurs LED.

Qu’est-ce que le DMX et le DMX-512 ?

Le DMX est un protocole permettant aux équipements d’éclairage — par exemple projecteurs et lumière asservie — de communiquer entre eux. Chaque appareil doit être adressé de manière fixe : il ne s’agit pas seulement d’allumer ou d’éteindre toutes les lumières simultanément. L’objectif est de contrôler précisément chaque projecteur, laser ou effet. Le principe rappelle le pilotage MIDI, où l’on attribue des adresses de départ pour cibler un ou plusieurs appareils. Un système très simple comprendrait un seul ensemble avec un contrôleur DMX connecté, ce qui est rarement suffisant en événementiel. Pour des configurations plus importantes, on peut utiliser plusieurs univers DMX, chaque univers pouvant gérer jusqu’à 512 canaux.

En plus du câble DMX 5 broches, qui constitue le standard officiel, on rencontre souvent en pratique un connecteur 3 broches. Extérieurement, il ressemble à un câble micro, puisqu’il utilise également un XLR 3 contacts. En cas de manque de câbles, on utilise parfois même un câble micro classique.

Utiliser un câble micro comme câble DMX ?

Même s’ils peuvent se ressembler extérieurement, il est déconseillé de détourner un câble micro en ligne DMX : les caractéristiques électriques diffèrent, et l’impédance n’est généralement pas respectée. Cela peut perturber la transmission des commandes DMX, avec un risque qui augmente lorsque la longueur de câble s’allonge.

Câblage

Si vous venez du monde de l’audio, vous serez peut-être surpris de ne trouver qu’un seul connecteur DMX sur certaines configurations. L’explication est simple : les appareils DMX sont câblés en série. La commande traverse une chaîne jusqu’au projecteur, effet, etc. adressé. Cela facilite le câblage. En revanche, en cas de panne d’un appareil dans la chaîne, les projecteurs situés après peuvent ne plus réagir, car le signal est interrompu.

Pour sécuriser l’installation, on utilise des splitters DMX qui répartissent le signal de données DMX sur plusieurs chemins. On évite ainsi qu’une panne isolée ne plonge toute la scène dans le noir.

Une fois les projecteurs et le contrôleur DMX reliés, il faut attribuer à chaque projecteur une adresse/canal DMX, généralement réglé directement sur l’appareil.

Consoles lumière et contrôleurs DMX

Lors de l’achat d’une console, vérifiez que certains modèles ne pilotent qu’un nombre limité d’appareils DMX. Pour les petits événements et scènes compactes, des solutions de contrôle plus simples suffisent, parfois alimentées sur batterie selon la conception. Chaque canal DMX dispose d’un fader, mais de nombreux contrôleurs fonctionnent en “mode layers” (couches), où les faders changent de fonction selon la couche sélectionnée. Par exemple, certaines consoles possèdent 6 faders mais peuvent contrôler 18 canaux DMX via trois couches. Sans cela, une console à centaines de canaux serait difficile à exploiter. Des touches ou des joysticks servent à naviguer et à piloter précisément un canal. Les systèmes plus évolués permettent de sauvegarder des scènes ou des shows complets et d’être pilotés via MIDI.

Logiciel de contrôle DMX

Il existe désormais des logiciels de pilotage associés à des contrôleurs matériels, conçus pour fonctionner avec un logiciel DJ ou une station audio (DAW) afin que la lumière suive le timing de la musique. En quelques clics, on peut créer des éclairages automatisés, souvent déjà préconfigurés par les fabricants selon le style musical ou l’ambiance. Pour faire l’interface DMX, on utilise des contrôleurs dédiés ou, au plus simple, une interface DMX USB afin d’envoyer le signal DMX depuis l’ordinateur.

Image produit : SoundSwitch Micro DMX Interface
Si le pilotage DMX passe par un logiciel, une interface DMX est nécessaire.

Enregistreurs DMX

Si vous avez besoin d’un appareil pour déclencher des shows lumière enregistrés sans pouvoir intervenir directement, optez pour des enregistreurs DMX. Ils peuvent lire des séquences depuis une clé USB, sans opérateur lumière. On les retrouve souvent en installation fixe dans des bars, restaurants, salons professionnels ou magasins, avec peu de marge pour éditer un show déjà programmé.

DMX sans fil (W-DMX ou DMX sans câble)

Le signal DMX peut aussi être transmis sans câble via émetteurs et récepteurs. On évite ainsi le câblage entre la console et l’éclairage — très appréciable lorsque la distance entre le pupitre et la scène est importante. Les systèmes DMX sans fil garantissent un fonctionnement stable, même à proximité du Wi-Fi et du Bluetooth, sur des distances pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres.

Planifier une petite installation d’éclairage

Si un pilotage DMX complet n’est pas indispensable, de simples panneaux de commutation peuvent suffire pour allumer/éteindre certaines lampes. Le principe rappelle une multiprise à interrupteurs, où chaque prise possède son propre switch. Il existe aussi des variateurs dédiés permettant de régler une luminosité fixe pour une lampe (non LED).

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